@-^, 95 ""S-©'.
quinze volumes de ma bibliothèque à son choix. Je la prie de conserver à mes enfants et petits-en­fants les mêmes sentiments qu'elle avait pour moi ; je lui recommande spécialement' Emilie. J'exhorte mes enfants à ne jamais se décider dans les occa­sions- importantes sans avis et conseil de M"10 de Là Live en tout. - ' - ' -&.          t
Je donne et lègue à ma chère belle-sœur, Mm0 la comtesse d'Houdetot (1) le buste de M. le docteur
consolation qu'il trouva dans la lecture de Ia correspon­dance intime de sa femme. Quant à la seconde épouse de M., de Jully, c'était une personne des plus recommandables, et, en en faisant l'éloge dans son testament, Mm- d'Epinay n'était qu'un'écho de la voix publique. M11- de Nettine eut trois sœurs qui furent unies,'l'une aM. de Laborde, sei­gneurde Méréville et marquisde Laborde, banquier de la cour ; Tautre à M. Micault' d'Harvelay, garde du trésor royal,'et la troisième à M. de Walkiers.
(1) Elisabeth-Françoise-Sophie de La Live de Bellegarde, née le 18 décembre 1730, mariée le io février 1748 à Claude-Constance-César d'Houdetot, marquis de Mailloc, lieutenant général des armées du roi, né le 5 août 1724, mort en 1806. Mm- d'Houdetot mourut le 28 janvier 1813. Elle a'été immortalisée par Jean-Jacques Rousseau dans ses Confessions, et fut l'amie dévouée du marquis de Saint-Lambert, officier de cavalerie et auteur du poème des Saisons. M'1-- d'Houdetot était une femme de beaucoup d'esprit et de goût. On lui doit plusieurs charmantes piè­ces de vers; nous citerons surtout la suivante, composée